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Pour aider les enfants à grandir
Le 5 décembre 2023
Les ados et la téléréalité
Même si les adolescents regardent peu la télévision, ils font une exception pour les émissions de téléréalité. Elles exercent sur eux une forte attraction.
Le choix fait par les chaînes de télévision de diffuser leurs émissions de téléréalité prioritairement durant le créneau 16 h 30-19 heures ne doit rien au hasard : elles sont sûres de toucher leur public de prédilection, les adolescents désireux de se détendre après leur journée de cours. Ainsi, l’un des programmes cultes de la chaîne NRJ12, les Anges de la téléréalité, a fédéré lors de sa saison 5 en 2013 près d’un million de téléspectateurs et 42% des 15-24 ans !
La téléréalité pour découvrir des émotions
Comment expliquer le succès de ces spectacles basés sur l’exhibition de l’intimité de candidats reclus volontaires dans une maison (c’est le concept qui fait le plus recette) ? A l’âge où l’on cherche à décrypter ce qui se passe en soi, où l’on a parfois du mal à analyser ses émotions, on apprécie de voir celles des autres étalées au grand jour, d’assister en direct à des histoires d’amour et d’amitié, des disputes et des réconciliations, comme dans la vraie vie.
Les héros de téléréalité au cœur des discussions
Il existe aussi sans doute une forme d’envie face à ces candidats, la plupart du temps très à l’aise avec leur corps, qui l’exhibent. A la manière d’un feuilleton, ces émissions se révèlent très addictives. Leurs spectateurs passent en outre beaucoup de temps sur les réseaux sociaux à commenter les faits et gestes de leurs «héros» télévisuels.
Eviter la critique, toujours mal prise
Plutôt que de critiquer frontalement ces émissions qui plaisent tant à leur ado – ce qu’il peut vivre comme une attaque directe de ce qu’il est –, les parents peuvent essayer d’éveiller son esprit critique.
Dialoguer pour prendre du recul
Qu’est-ce qui t’intéresse dans cette émission ? Tu ne trouves pas dur que tel candidat soit devenu le bouc émissaire du groupe ? Tu penses que tu aimerais passer des journées enfermé à ne rien faire ? L’objectif est de l’amener à réfléchir, à faire un pas de côté pour prendre un peu de recul.
Le 26 février 2014
Isabelle Gravillon
Photo : Thinkstock
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Points de repères
Une étude menée sur les loisirs favoris de 27 000 élèves de 3e et publiée en février 2014 dans la revue Les Cahiers pédagogiques affirme que regarder quotidiennement les émissions de téléréalité (c’est le cas de 42% des jeunes interrogés, à 80% des filles) fait chuter les performances scolaires de plusieurs points.
Les explications avancées par les chercheurs : le temps dévolu à ce loisir prend celui qui pourrait être en partie consacré au travail scolaire ; et surtout la pauvreté du vocabulaire employé dans ces émissions (à peine 600 mots différents contre 1000 dans une BD et 27 000 dans les manuels scolaires).