Comment éviter l’échec scolaire ?

Un enfant qui “décroche” en classe risque l’échec scolaire. Que faire lorsque son enseignant ne parvient pas à l’aider pour qu'il puisse suivre à nouveau ?

 

Quand parler d’échec scolaire ?

Un enfant est en échec quand il n'a plus envie d'aller en classe, quand il n'entre pas dans les apprentissages, ne comprend pas ce que l'on attend de lui et accumule les carences dans les apprentissages fondamentaux (problèmes de compréhension de l'écrit, difficultés dans l'écriture, le calcul…).

L'enseignant de l'enfant devrait, théoriquement, être en mesure de l'aider. C'est son rôle et sa mission que de prendre en charge tous ses élèves, quel que soit leur niveau. Si cela ne se produit pas, on peut s'en plaindre auprès de sa hiérarchie (ici l'inspecteur de l'Education nationale de la circonscription, dont on obtiendra les coordonnées auprès du directeur de l'école).

Que faut-il faire ?

Les parents s'assureront, en faisant effectuer un bilan médical, que l'enfant ne présente pas de déficiences auditives ou visuelles, ou encore de problèmes de concentration liés à des difficultés psychologiques.

On dit souvent qu'un enfant ne peut pas tout faire en même temps. S'il se passe des choses à la maison (divorce, déménagement, parent qui perd son emploi, décès dans la famille…), cela peut le troubler au-delà de ce que l'on imagine et avoir un impact réel sur son travail scolaire.

Comment l’aider au quotidien ?

Il est indispensable de travailler avec l'enfant, de l'aider à faire ses devoirs (c'est-à-dire de s'installer à côté de lui, et de s'y consacrer entièrement), à apprendre ses leçons, à revenir sur ce qui a été vu depuis le début de l'année scolaire. Certes, cela demande du temps et de la patience. Peut-être pouvons-nous trouver autour de nous des relais, comme les grands-parents, qui peuvent nous aider à soutenir notre enfant dans ce passage délicat.

 

Le 13 janvier 2009 Laure Dumont

• < Page précédente
• 1
• 2
• Page suivante >