Les mots clés de la formation en alternance

Destinée aux 16-25 ans, la formation en alternance, gratuite et rémunérée, donne une bonne connaissance de l’entreprise tout en préparant aux diplômes professionnels (CAP à ingénieur). D’«alternance» à «tuteur», tous les mots clés pour comprendre son fonctionnement et celui des contrats de professionnalisation.

 

Alternance : le principe d'une formation en alternance, c'est le partage du temps d'apprentissage entre une entreprise et un organisme de formation.

Apprentissage : le contrat d'apprentissage s'adresse aux jeunes de 16 à 25 ans. Il permet de préparer un diplôme professionnel (CAP, bac pro, BTS, DUT, licence ou master), un titre d'ingénieur ou un titre inscrit au répertoire des certifications professionnelles (comme les diplômes d'écoles de commerce).

Centre de formation d’apprenti (CFA) : les cours théoriques de l'apprenti y sont dispensés. Ils peuvent l'être aussi dans les sections d'apprentissage des lycées professionnels ou à l'université.

Contrat : pas de formation en alternance sans contrat d'apprentissage ou de professionnalisation. Ce sont des contrats de travail particuliers, à durée déterminée pour l'apprentissage (de un à quatre ans), et à durée déterminée (six à douze mois) ou indéterminée pour la professionnalisation.

Coût : en apprentissage, la scolarité est gratuite puisqu'elle est financée par l'employeur et la Région. En contrat de professionnalisation, les dépenses de formation sont prises en charge par des organismes paritaires collecteurs agréés dans le cadre de la formation continue.

Devoirs : en entreprise, le jeune en alternance doit respecter le règlement intérieur de l'entreprise. Il est tenu, pour apprendre son métier, d'effectuer le travail demandé par son employeur.

Droits : les contrats d'apprentissage ou de professionnalisation confèrent aux jeunes les mêmes droits et avantages que les autres salariés de l'entreprise : congés payés, protection maladie, maternité, accidents du travail…

Entreprises : en apprentissage, toutes les entreprises, mêmes publiques, ont la possibilité d'embaucher des jeunes. Une seule exception : les sociétés d'intérim. Les contrats de professionnalisation peuvent, eux, être conclus par toutes les entreprises… sauf celles qui sont publiques.

Professionnalisation : le contrat de professionnalisation concerne les jeunes de 16 à 25 ans qui souhaitent acquérir une qualification complémentaire en vue d'un métier précis. Il leur permet de suivre une formation reconnue par une branche professionnelle.

Salaire : lors de sa formation en alternance, le jeune en contrat d'apprentissage perçoit de 25 à 53 % du Smic* jusqu'à 18 ans, 41 à 65 % du Smic de 18 à 21 ans, et 53 à 78 % du Smic (ou de la rémunération en vigueur dans l'entreprise) après 21 ans. En contrat de professionnalisation, il est payé entre 55 % et 65 % du Smic jusqu'à 21 ans, et 70 % à 80 % après 21 ans.
* Smic au 1er juillet 2008 : 1321,02 € bruts mensuels sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires.

Tuteur ou maître d'apprentissage : c'est un salarié qui encadre les apprentis dans l'entreprise et leur apprend un métier. Il est régulièrement en contact avec leur organisme de formation.

 

Le 18 mai 2009 Phosphore

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