Scolarité

Informatique et Internet à l’école

Les nouvelles technologies font aujourd’hui partie de l’enseignement scolaire. Considérées comme un outil transversal utilisable dans toutes les disciplines, leur application reste cependant tributaire des équipements des écoles.

Des connaissances validées par un brevet

Les technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement – plus communément appelées Tice – font partie des programmes scolaires du premier degré depuis 2002. L'informatique n'est pas une discipline indépendante mais un outil utilisé de manière transversale dans toutes les matières.

On considère ainsi qu'en quittant l'école primaire, un enfant doit maîtriser cinq catégories de compétences, validées par le B2i (Brevet informatique et Internet) de niveau 1 (voir encadré), le niveau 2 correspondant aux acquis du collège.

L'élève doit notamment savoir utiliser un ordinateur, un logiciel de traitement de texte et la messagerie électronique. Il doit aussi être capable de chercher – et de trouver – des informations sur Internet ou grâce à des logiciels sur cédérom ou sur DVD.

Un parc informatique et des pratiques encore variables selon les écoles

Aujourd'hui la plupart des établissements scolaires sont équipés d'ordinateurs, et connectés à l'Internet. L'équipement ainsi que la maintenance du parc informatique des écoles sont en principe assurés par les communes. Il est fréquent cependant que les parents soient sollicités par l'équipe pédagogique pour donner un coup de main, notamment s'il y a des passionnés d'informatique parmi eux.

Il ne faut pas hésiter non plus à proposer à l'école de ses enfants un ordinateur que l'on a décidé de remplacer, une imprimante, des logiciels dont on n'a plus l'usage, à condition bien sûr qu'ils ne soient pas totalement dépassés.

Des ressources pédagogiques en augmentation

Par l'intermédiaire du site Internet educnet.education.fr, le ministère de l'Education propose un soutien pédagogique aux enseignants avec des exemples concrets d'usages des nouvelles technologies dans les différentes matières enseignées.

Le CNDP (Centre national de documentation pédagogique), mais aussi les éditeurs scolaires, éditent des outils pédagogiques sous forme de cédérom ou de DVD. Une commission de spécialistes du ministère est chargée de certifier conformes aux programmes et à l'usage en classe, les logiciels proposés aux écoles et aux enseignants.

Le 4 janvier 2009 Laure Dumont

Le B2i, niveau 1

On attend d'un élève du primaire qu'il soit capable de “maîtriser l'environnement informatique”. Cela signifie, par exemple, qu'il doit connaître le matériel et les noms des différentes parties qui constituent l'ordinateur (écran, clavier, souris, unité centrale…).

Il doit aussi connaître les fonctions basiques d'un ordinateur et les utiliser à bon escient : manipulation de la souris, ouverture d'un dossier, travail sur un document Word, utilisation d'Internet et du mail.
Il doit également être capable de repérer la date et la provenance d'un mail, ainsi que son sujet…

Mais quand on voit l'habileté de nos chères têtes blondes à manier l'outil informatique, ces indications de principe semblent un peu superflues !

Pour consulter les textes officiels et des exemples d'attestations, connectez-vous à la rubrique d'Eduscol sur le B2i.

Le TBI, tableau blanc interactif

C'est le dernier cri en matière de nouvelles technologies appliquées à la pédagogie : le TBI fait progressivement son entrée dans les salles de classe.

Le traditionnel tableau noir se trouve ici remplacé par un grand écran blanc sur lequel on intervient avec un stylet ou directement avec son doigt. Les données qui s'affichent sur le TBI sont projetées par un rétroprojecteur et proviennent d'un ordinateur, éventuellement connecté à l'Internet.

23 % des écoles élémentaires disposent en 2010 d’au moins un TBI (source : Plan de développement des usages du numérique à l’École). Le ministère de l'Education nationale souhaite, à terme, équiper toutes les classes… mais cela nécessite un réel effort financier de la part des collectivités locales.

Du côté des producteurs de contenus pédagogiques, comme les éditeurs scolaires, on est prêt et déjà dans les starting-blocks pour proposer des contenus numériques pédagogiques de toutes sortes.