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Le 29 mars 2024
Comment dire non à la violence “ordinaire” au collège ?
La violence au collège, ce ne sont pas que des incidents graves. Il y a aussi la violence “ordinaire”, moins spectaculaire et moins médiatisée. Le magazine jeunesse Okapi propose à ses lecteurs une grande enquête autour des initiatives de dix collèges qui disent non aux mots et aux coups qui blessent. Extraits.
La violence ordinaire
Ils font souvent la une des journaux, mais les incidents graves dans le cadre scolaire (port d'un couteau, agressions, vols, dégradations…) sont plutôt rares. En 2009-2010, l'Education nationale en a recensé 11,2 pour 1000 élèves. Le tout concentré dans un petit nombre d'établissements.
Mais ils ne doivent pas faire oublier la violence “ordinaire”, qu'on finirait par trouver “normale”. Celle que décrit Chloé, élève de cinquième : “Les croche-pieds, les insultes, les moqueries sur le poids ou la couleur de peau…” Ce n'est pas parce que cette violence est moins spectaculaire qu'elle est plus acceptable.
Les filles aussi sont violentes
Les filles peuvent, elles aussi, sombrer dans la violence. Une chercheuse, Stéphanie Rubi (1), s'est intéressée à la délinquance des collégiennes à Paris, Bordeaux et Marseille. Son constat : pour ne pas devenir victimes, ces jeunes filles multiplient les menaces et les humiliations envers les autres pour se forger une réputation de dures. En faisant cela, elles s'attribuent des attitudes jugées masculines, jusque dans leur tenue vestimentaire. Et sont donc toujours autant victimes des clichés.
(1) Stéphanie Rubi, auteure du livre Les Crapuleuses, éditions PUF, 2005.
La vidéosurveillance ne suffit pas
La vidéosurveillance est de plus en plus utilisée pour lutter contre la violence et les dégradations. Mais, est-ce vraiment efficace ? Oui, d'après une étude menée dans les lycées d'Ile-de-France (2) mais seulement si elle est accompagnée d'une présence auprès des élèves. Rien ne remplace l'œil humain, pas même la caméra la plus sophistiquée du monde.
(2) Par l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Ile-de-France
Des adultes à l’écoute des témoins ou des victimes de violence
Si un élève est victime ou témoin d'insultes, de menaces ou de coups, il doit se confier à son entourage (parents, amis) et aux adultes du collège (professeurs, surveillants, CPE, assistante sociale, infirmière…). Un numéro, anonyme et gratuit : Jeunes violences écoute, le 0800 20 22 23, est à leur disposition. Leur site (jeunesviolencesécoute.fr) est plein d'informations pratiques. Il y a aussi le 119, le numéro de l'enfance en danger.
Le 22 octobre 2010 Florence Pagneux, “10 collèges contre la violence”, Okapi, 1er novembre 2010
Dans le magazine Okapi du 1er novembre 2010
Au sommaire du numéro d'Okapi, le magazine des 10-15 ans, du 1er novembre 2010 :
La paix maitenant !
- Un dossier sur Gandhi, le révolté non violent
- Palestiniens et Israéliens se feront-ils toujours la guerre ?
- Une grande enquête : 10 collèges contre la violence...
- Et toutes les autres rubriques : la sélection musique, cinéma, BD..., des jeux, on se dit tout filles-garçons...
En kiosques,5,20 €
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