Pourquoi les tout-petits aiment-ils autant jouer avec l’eau ?

Très tôt, les bébés sont attirés et intrigués par l’eau, cet élément naturel un peu magique que l’on peut à la fois boire, manipuler, transformer… Nos idées pour amuser les tout-petits avec des jeux simples et accompagner leurs découvertes en leur proposant des expériences faciles à réaliser.

 

Le premier élément de la vie d’un tout-petit

L'eau est le premier élément dans lequel vit le bébé. Tête en bas, tête en haut, bien à l'abri, il en boit, il y joue, le tout en apesanteur. Après sa naissance, quand il se retrouve dans l'eau, le bébé garde une réminiscence de cette sensation agréable d'apesanteur. En revanche, il perd vite ses réflexes de nage automatique s'il n'entretient pas une relation avec l'eau.

Être lavé dans l'eau est un des premiers gestes d'accueil du bébé dans le mondes des humains.

Quand il joue à l'eau, le bébé se sent magicien : il lui donne la forme qu'il veut suivant le récipient dans lequel il la transvase. Elle bouge, elle change de forme mais sans vraiment changer, puisqu'elle est toujours là ! Malgré la transformation, cette permanence est rassurante. D'où la fascination de l'enfant pour cet élément.

Comment faire découvrir les joies de l’eau à un bébé ?

À la piscine, à la mer… profitons de ces moments de rencontre privilégiée dans l'eau. Un corps à corps en apesanteur qu'on n'a pas toujours l'occasion et le temps de savourer.

Et si on faisait une dégustation d'eau ? Une manière amusante d'apprendre à aimer l'eau, quand on sait que chaque eau a son goût et que nous avons besoin d'en boire beaucoup. Car près de 80 % de nos cellules sont constituées d'eau.

Expérimentez l'eau sous toutes ses formes avec son enfant. Par exemple, en faisant des glaçons : l'eau est le seul corps naturel qui occupe plus de place quand il gèle. L'eau est aussi le meilleur solvant. Le sucre disparaît dans l'eau. Et il va où ? Si on fait chauffer l'eau, le sucre réapparaît… sous forme de caramel. C'est captivant !

 

Le 15 juillet 2009 Maurice Titran - Propos recueillis par Marie-Hélène Gros - Pour le magazine Popi